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samedi 16 mai 2015

Flash-ball LBD : samedi 16 mai 2015, lancement de la campagne de lettres personnelles à Mme Taubira, Garde des Sceaux

Flash-ball LBD : samedi 16 mai 2015, lancement de la campagne de lettres personnelles à Mme Taubira, Garde des Sceaux
(Merci de partager largement ce message auprès de vos amis, mail-lists et correspondants sur les réseaux sociaux, etc. Amitiés à tous et toutes).


Flash-ball LBD et classement sans suite des plaintes des blessés par la police à Nantes lors de la manifestation du 22 février 2014 :

Plusieurs jeunes blessés, des membres de leurs familles et des amis proches écrivent à Madame Taubira le 8 mai 2015 pour lui demander de donner une instruction ministérielle générale aux parquets afin d'ouvrir systématiquement des enquêtes judiciaires indépendantes en cas de violence policière ayant provoqué une infirmité permanente.

Les blessés, familles et amis vous invitent à poser maintenant un geste personnel simple et signifiant : imprimer chez vous cette lettre (deux pages en format PDF)

On peut télécharger en PDF le fichier de la lettre à La Garde des sceaux ICI.,
ou ici (copier le lien sur votre barre de navigation s'il ne s'ouvre pas)

http://27novembre2007.blogspot.fr/2015/05/lettre-mme-taubira-garde-des-sceaux.html

y ajouter votre signature manuscrite
et envoyer le tout par la poste à l'adresse indiquée du Ministère de la justice.

Nous comptons sur vous, en solidarité pour les blessés et pour empêcher d'autres mutilations policières en France.


jeudi 14 mai 2015

"Grand débat sur la Loire" : l'OBSLAB et l'association NEUF (Nantes Est Une Fête) ont déposé deux contributions distinctes sous formes de "cahiers d'acteurs".

"Grand débat sur la Loire" : l'OBSLAB et l'association NEUF (Nantes Est Une Fête) ont déposé deux contributions distinctes sous formes de "cahiers d'acteurs", ce jeudi de l'ascension 14 mai 2015, car il y avait le risque que le débat ne soit clos, alors que certaines revendications essentielles pour Nantes n'aient pas été émises, et que certains pouvoirs n'en tirent la conclusion hâtive qu'elle n'existent pas dans la société civile.

Il s'agissait de deux contributions distinctes de l'OBSLAB et de NEUF, mais on ne cache pas que ces contributions sont complémentaires sur la fond et se renvoient parfois l'une à l'autre, tandis que sur la forme elles comportent la même adresse postale de contact et sont signées souvent par les même personnes. Ce qui ne surprendra personne, puisqu'il s'agit d'un épisode nouveau de l'histoire d'une expression publique originale à Nantes qui remonte depuis plusieurs années, depuis l'opposition aux complaisances de la municipalité Chauty (1983-1989) avec l'apartheid sud-africain et son refus de commémorer le tricentenaire du Code noir esclavagiste (1985) en passant par la campagne municipale sans liste de "Nantes C'est Capitale !", qui proposait notamment le recreusement des cours comblés de l'Erdre et de la Loire, en cette année 1989 de l'élection du maire de Saint-Herblain, Jean-Marc Ayrault, au poste de maire de Nantes.

Voici le texte des deux contributions déposées, selon le format indiqué par le "Grand débat sur la Loire".

Pour respecter l'avenir : architectural, économique, social, écologique, culturel, démocratique.


OBSLAB, envoyé le 14 mai 2015.


1 – Nous formulons une opposition argumentée au transfert de l'Hôpital,

  • a/ car ce transfert coûteux déguise à l'opinion publique une réduction drastique des soins, avec la suppression de centaines de lits actuellement disponibles sur le site de l'Hôtel-Dieu et de l'Hôpital-Nord, afin de convenir avec les diktats du FMI et l'OMC sur la baisse des offres de santé publique et leur privatisation progressive chez les cliniques privées en situation concurrentielle.
  • b/ parce ce que l'accessibilité du site choisi et sa vulnérabilité pose problème dans l'Ile de Nantes. 
  • c/ car le coût envisagé du transfert, déjà démesuré, n'est pas sincère, car il n'intégre pas l'indispensable création d'une voie de tramway supplémentaire, dont l'investissement considérable sera externalisé sur les contribuables nantais.
  • d/ car notre époque implique une sobriété et la réduction des grands chantiers dispendieux, afin de réserver la resssource financière, humaine et technique à la préservation des édifices existants et à leur rénovation et leur mise en conformité avec des nouvelles normes écologiques, grands gisements d'emplois utiles et indispensables.

2 – Nous réaffirmons notre opposition à tout projet de bétonnage du site de la Petite-Hollande / Gloriette.

  • a/ car nous ne voulons pas fragiliser le marché du samedi matin, unique en France, par sa dimension, ses opportunités, sa convivialité culturelle
  • b/ car ce site est exceptionnel par son harmonie esthétique et son histoire, et qu'il ne faut pas obstruer ou défigurer son harmonie
  • c/ car nous refusons la course au productivisme commercial et consumériste


3 – Nous demandons que la piscine de la Gloriette (Léo Lagrange) soit maintenue sur son site actuel


4 Nous demandons l'ouverture d'un accès piétonnier sur la rive nord de la Loire entre le Maillé-Brézé et le Pont-Cheviré, avec des guinguettes (demande exprimée en commun avec l'association « Nantes Est Une Fête, N.E.U.F.). Cette demande sera négociée avec le Port autonome qui libérera une partie de son emprise foncière.


5 – Nous optons pour l'emploi de la voie SNCF existante sur pilotis surélevé dans l'ile de Nantes, et non la construction d'une dispendieuse ligne de tram (qui serait plus utile, elle, si elle était prolongée pour relier l'aéroport actuel sur le site de Château-Bougon)



6 – Nous proposons la construction d'un amphithéâtre de plein air au bord de l'eau en centre ville, doté d'un toit-préau et d'une cabine technique, pour pouvoir y tenir sans frais des débats citoyens (y compris improvisés) et des spectacles vivants musicaux et théâtraux (demande exprimée en commun avec l'association « Nantes Est Une Fête, N.E.U.F.).



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Le recreusement des cours comblés

de l'Erdre et de la Loire,

et autres histoires.



Neuf, association Nantes Est Une Fête, envoyé le 14 mai 2015.





1 - Avant l'association Nantes Est Une Fête, il ya eu la campagne municipale sans liste du printemps 1989, « Nantes C'est Capitale ! », qui a invité entre autres à recreuser les cours comblés de l'Erdre et de la Loire. Cette campagne a eu alors un rôle très fort dans l'opinion publique locale, car elle répondait à un besoin profond de retrouvailles avec la vocation aquatique, fluviale et maritime de Nantes.

Même si nous sommes bien entendu conscient des contraintes techniques et budgétaires d'un tel projet ou « rêve » (au sens positif du mot), nous considérons que déjà sa seule expression était un enrichisssement de la dynamique sociale de la ville. Et nous regrettons son traitement méprisant par l'équipe municipale élue en 1989, qui a ainsi négligé un élément précieux dans l'imaginaire nantais comme bien immatériel public (la force de l'esprit des lieux) et comme force motrice de réappropriation sociale et culturelle de la ville dans sa modernité et post-modernité.


2 - Nous redemandons donc, 25 ans plus tard, notre unique revendication tangible, qui était et demeure une demande rationelle et constructive : une nécessaire étude d'impact transparente, pluridisciplinaire et contradictoire sur la possibilité d'un recreusement à Nantes, évoquant plusieurs scénarios différenciés et échélonnés.



3 – Nous demandons en particulier l'étude d'une première tranche de travaux partielle, en particulier la remise en eau fluviale du Château des ducs en le reliant au canal Saint-Félix.



4 – Toujours dans le cadre de l'extension de la dynamique sociale et imaginaire de Nantes, nous voyons avec sympathie la proposition de reconstruction du Pont-transbordeur.


5 – Mais nous émettons deux réserves : que le dessin du Pont-transbordeur ne gâche pas son dessein... En clair, nous sommes pour une esthétique moderne respectueuse du passé de l'édifice et de son esthétique sobre basée sur la ligne droite et le découpage dentelé dans le ciel inviolé.


6 – Par ailleurs, comme il semble difficile de construire le Pont-transbordeur à la seule place où il s'encadrait magnifiquement dans le site du centre-ville (c'est-à-dire en redondance avec l'actuel pont routier Anne-de-Bretagne), nous sommes plutôt opposés à une demi-mesure inesthétique et non-pratique à la hauteur du hangar à bananes, et nous optons plutôt pour une résurrection du pont-transbordeur dans un site plus éloigné où il sera vraiment utile : entre Trentemoult et Chantenay.



7 – Nous invitons à examiner sérieusement l'option du téléphérique.



8 – Nous invitons à déplacer la « barge » sur un autre site nantais moins crucial, où elle ne nuira pas à la sobriété des lignes de front de fleuve.



9 – Nous demandons l'ouverture d'un accès piétonnier sur la rive nord de la Loire entre le Maillé-Brézé et le Pont-Cheviré, avec des guinguettes (demande exprimée en commun avec l'OBSLAB, Observatoire-laboratoire de la démocratie locale, en pays nantais et ailleurs). Cette demande sera négociée avec le Port autonome qui libérera une partie de son emprise foncière.


10 – Quelque soient les hypothèses retenues, nous refusons toute option visant à boucher l'horizon unique vers le large en le surchargeant de nouveaux édifices ou de nouveaux ponts barrant la vue vers le large.



11 – Nous nous opposons à un franchissement routier (pont ou souterrain) de la Loire entre Chantenay et la rive sud, qui réintroduirait massivement la voiture en centre-ville en contradiction avec 40 années de politique publique depuis Chénard, source de grave nuisance polluante et sonore, et d'embouteillages quotidiens ingérables sur le circuit des Boulevard Egalité-Liberté-desAnglais (au lieu d'installer de grands parkings en sud loire pour que les automobilistes prennent matin et soir la voie de tram prolongée jusqu'à Château-Bougon)


12 – Nous refusons tout nouveau pont d'un tirant d'air inférieur à celui de Cheviré, afin de laisser à Nantes son rôle de port pouvant accueillir de grands bateaux



13 – Nous demandons une extension des lignes de navibus, avec de nouvelles escales et des lignes régulières vers l'aval et l'amont, et autour de l'ile de Nantes


14 – Nous demandons le maintien de la mémoire ouvrière et populaire du centre-ville et de l'ile de Nantes



15 – Nous revendiquons la réinstallation des halles du Bouffay sur leur site, pour réparer une grave erreur.



16 – Nous proposons la construction d'un amphithéâtre de plein air au bord de l'eau en centre-ville, doté d'un toit-préau et d'une cabine technique, pour pouvoir y tenir sans frais des débats citoyens (y compris improvisés) et des spectacles vivants musicaux et théâtraux (demande exprimée en commun avec l'OBSLAB, Observatoire-laboratoire de la démocratie locale, en pays nantais et ailleurs).











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Accusé de réception de l'organisation du Grand débat sur la Loire




mardi 5 mai 2015

Classement sans suite des plaintes des mutilés par la police nantaise le 22 février 2014 : une réaction LDH-SAF-SM

Ce communiqué unitaire a donc été adopté et signé entre autres par des magistrats syndiqués, en poste à Nantes.

Il réagit à la décision récente de la Procureure de "classer sans suite", et donc de n'ordonner aucune enquête ni encore moins de désigner un juge d'instruction indépendant, dans l'affaire des très graves violences policières lors de la manif anti-aéroport du 22 février 2014.



-------- Message transféré --------
Sujet : [adh] Fw: Communiqué commun LDH-SAF-SM Pour le droit à la vérité et à la justice
Date : Tue, 5 May 2015 14:29:17 +0200
De : ldh.nantes@rezocitoyen.org
Répondre à : ldh.nantes@rezocitoyen.org
Pour : ldh nantes <ldh.nantes@rezocitoyen.org>


Ci-dessous, un communiqué commun LDH-SAF-SM

Sent: Tuesday, May 05, 2015 12:54 PM
Subject: Communiqué commun LDH-SAF-SM Pour le droit à la vérité et à la justice

Ligue des droits de l'Homme
Syndicat des Avocats de France
Syndicat de la Magistrature

Communiqué de presse 

Nantes, le 5 mai 2015
  
Le parquet de Nantes a classé sans suite les plaintes déposées contre x, à la suite de la manifestation du 22 février 2014, par six personnes s’estimant victimes de violences policières.

Malgré cette décision, la Ligue des droits de l’Homme, le Syndicat des Avocats de France et le Syndicat de la Magistrature souhaitent qu’une instruction soit ouverte sur les événements survenus.

En effet, il ressort d’éléments qui ont été rendus publics, que, d’une part plusieurs personnes ont été gravement blessées, dont trois jeunes manifestants à l’œil (l’un l’a perdu) ; et que, d’autre part, plusieurs des différentes armes (flash ball, lanceur de balle de défense, grenades,…) mises à la disposition de la police ont été utilisées au cours de cette manifestation.

Comme nous le soulignions encore en novembre dernier, quand une opération de maintien de l’ordre se termine par une atteinte corporelle irréversible, connaître les conditions dans lesquelles les forces de police ont opéré est légitime. C’est pourquoi nous demandons que la vérité soit établie sur les manières, circonstances et conditions dans lesquelles chacune des personnes blessées l’a été, que les responsabilités soient recherchées et par conséquent la justice rendue.

Par-delà, nous disons qu’il faut faire cesser l’instrumentalisation consistant à considérer a priori « les manifestants » et « les policiers » comme des adversaires. En outre, nous réaffirmons que pouvoir contester collectivement ce que l’on estime être injuste, c’est exercer une liberté publique fondamentale. Manifester publiquement est une des nombreuses formes d’expression de la citoyenneté et de la démocratie ainsi que de leur apprentissage. Elle ne doit pas conduire à une mise en danger.

(Fin de communiqué).

lundi 4 mai 2015

Compte-rendu provisoire de la première réunion publique ce lundi soir sur le nouveau PLUM (Plan local d'urbanisme métropolitain) à Nantes



Grande manœuvre de « concertation » en vue de la rédaction de ce PLUM, qui... « plumera » les anciens PLU (ou POS) communaux, car désormais, tout ceci est métropolitain, c'est la loi ! Le processus de rédaction va durer des années, préparez-vous.

L'OBSLAB était bien présent à cette première réunion publique présidée par Pascal Prat, vice-président de Nantes Métropole, et accessoirement maire de Saint-Jean-de-Boiseau, et par Alain Robert, adjoint de Johanna Roland à la mairie de Nantes. C'était ce soir lundi 4 mai 2015, à l'ex-Manufacture des tabacs.

Comme d'habitude dans ce genre de réunion, les films et diapos projetés, les questions infinies de procédures de concertation, avec leur labyrinthe plein de bonne volonté, mais aussi de malice, prennent presque toute la place, forcément au détriment des questions de fond. Mais c'est le jeu des consultations dites « participatives ».

On notera quand même que ce soir on invitait sans problème la salle à prendre la parole au micro, ce qui est interdit lors du « Grand » débat sur la Loire.

Nous n'étions qu'une cinquantaine de citoyens, à la Manu, et seulement une quarantaine deux heures plus tard, ce qui est quand même assez peu pour une agglo de centaines de milliers d'habitants, surtout à Nantes qui se vante d'accueillir 100 000 habitants de plus d'ici 2030, au risque de se surchauffer dans la transformation productiviste de la grenouille en bœuf...

Nous étions donc dans le monde merveilleux de Johanna Roland, où le développement est forcément « durable », la ville évidemment « facile », l'habitat « diversifié », les transports « agréables », etc.

À part quelques riverains soucieux pour leurs impôts locaux ou désespérés par la survenue d'un immeuble de cinq étages au dessus de leurs jardins, il y eut peu de questions intéressantes, si ce n'est celle très pertinente d'un comité « Résistance à l'agression publicitaire », s'inquiétant du Règlement local de la publicité, et qui est parti déçu, car les élus présents n'ont pas du tout parus concernés par ce sujet important.

Pour sa part, l'OBSLAB a posé trois questions publiques (trois seulement là où on aurait pu en poser une trentaine sur des sujets tous sensibles et urgent). A vérifier sur la vidéo captée, si elle est diffusée par nos autorités.

1 – Nous avons demandé aux élus présents de clarifier le statut de ce PLUM qui n'offre aucune sécurité juridique et normative aux habitants, s'il est possible de le modifier ultérieurement à volonté par les élus de Nantes Métropole (exemple : quand un promoteur ayant acquis un terrain exigera qu'il soit constructible, et qu'on puisse y élever des édifices de cinq étages en modifiant les zonages de hauteurs, ou d'y créer une activité polluante, etc).
Et si ce PLUM n'est pas plus stable qu'une promesse de bonimenteur, pourquoi s'y intéresser ? À quoi bon perdre son temps en concertation lourdingue ?
Confirmation franche des élus présents. Oui, le PLUM est un « document vivant » et Nantes Métropole peut le modifier ou le réviser partiellement à peu près quand elle veut et où elle veut (même si le citoyen bénévolant aura quand même droit d'émettre son avis purement consultatif lors d'une enquête d'utilité publique, si toutefois il est suffisamment vigilant pour en prendre connaissance à temps).
Il fallait que ce soit dit. Vous êtes prévenus.

2 – Seconde inquiétude de l'OBSLAB. Le déplacement du Centre hospitalier, vu sous l'angle des déplacements des usagers, et aussi et surtout des milliers de personnels qui y travaillent, y compris à la nuit. L'OBSLAB : avez-vous modélisé les problèmes que peut poser une ligne de tram en bout de réseau, alors que l'Hôtel-Dieu était lui idéalement situé au croisement de toutes les lignes ?
Réponse des élus : oui, nous en sommes conscients, et d'ailleurs la décision de déplacer l'hôpital est irrévocable (on résume la réponse, mais on ne la déforme pas, même s'il est permis de la juger peu satisfaisante).

3 – Troisième et dernière inquiétude de l'OBSLAB. Il est question d'un franchissement de la Loire entre Rezé et Chantenay, pour faire entrer un flux massif de voitures du sud-Loire vers le centre-ville, afin de soulager Cheviré qui est thrombosé. N'avez-vous pas le sentiment ainsi de rompre avec 40 années de politique publique cohérente visant à éviter de faire entrer la voiture en ville (depuis Chénard, maire PS de 1977 à 1983) ? Et avez-vous modélisé l'impact concret de ce projet de circulation automobile sur les quartiers concernés ?
Réponse décevante mais intéressante des élus (Alain Robert) : Il n'y a pas que Cheviré qui est engorgé, il y a aussi le Pont Anne-de-Bretagne. Si nous créons un nouveau franchissement, nous allons donc désengorger ce pont situé en plein centre, et ainsi ce pont serait disponible pour des projets nouveau, tels... qu'une ligne de tramway.
Ceci est intéressant, car cela dévoile l'un des projets non-dits des élus nantais. Même si l'on se demande comment pourrait-être créée une ligne de tram à cet endroit, alors qu'on vient de nous dire que la ligne neuve desservant le futur hôpital sera raccordée par Mangin (ligne immensément coûteuse, on le sait, alors qu'on a déjà renoncé à créer du tram pour le busway du sud-est, et ligne qui externalise sur le contribuable nantais le coût du nouveau CHU, lequel ne servira qu'à masquer la suppression austéritaire de centaines de lits d'hôpital public, comme les Nantais ne le savent pas encore).
Alors Mangin ou Anne-de-Bretagne pour un nouveau tram ? Les deux mon capitaine, si l'on fait une boucle ??? Pour en savoir plus, il faudrait deviner les intentions des élus, ou se transformer en petite souris cachée dans le bureau de Madame Roland.
Vous en saurez peut-être plus lors des prochains épisodes.
Et pour l'instant, c'est la fin de ce compte-rendu de réunion publique, évidemment frustrant, mais en toute vigilance citoyenne de l'OBSLAB.