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jeudi 30 avril 2015

Le journal La Tribune de l'Art dénonce la démolition des Salons Mauduit

Dans un article illustré et très documenté, le journal La Tribune de l'Art revient sur l'opération immobilière visant à détruire les Salons Mauduit de Nantes, caractérisés comme chef-d'oeuvre de l'Art Déco, inspirés par le style "paquebot" des années 1930, et étroitement apparentés au décor du célèbre paquebot Normandie lancé à Saint-Nazaire.

L'article, daté d'hier 29 avril 2015, sous la signature de Didier Rykner, qualifie le projet municipal de reconstruction à l'identique de "supercherie", démonte le prétexte de la fragilité du bâtiment, et rappelle que Jean-Marc Ayrault s'était engagé à sauver ces Salons, menacés par un projet de la droite nantaise, lors de son élection à la mairie de Nantes en 1989.


Le journal La Tribune de l'Art lance un appel pour retrouver les ayant-droit possédant le droit moral des artistes décorateurs qui avaient travaillé sur cet ensemble (mosaïques, ferronnerie, bas-reliefs, etc) et a retrouvé l'un d'eux.



On sait par ailleurs que le projet de démolition fait l'objet d'un recours de l'association Forum Nantes Patrimoine.
 
L'article intégral est en ligne ici :


http://www.latribunedelart.com/les-salons-mauduit-un-ensemble-art-deco-menace-de-destruction-a-nantes

dimanche 26 avril 2015

Dix années de sarkozo-hollandisme ont transformé les jeunes de France en petits vieux racistes ?

Revue de presse, expression individuelle donnée ici en tribune n'engageant pas l'OBSLAB.

Dix années de sarkozo-hollandisme ont transformé les jeunes de France en petits vieux racistes ?


(...) Nous avons perdu la bataille des idées.

Rien n'est désespéré. Tout est à refaire, mais autant le savoir.

Voir ici :
http://lucky.blog.lemonde.fr/2015/04/26/dix-annees-de-sarkozo-hollandisme-ont-transforme-les-jeunes-de-france-en-petits-vieux-racistes/

dimanche 12 avril 2015

Secrets de famille entre PS et UMP à Nantes ?

Par les potins du quotidien Ouest-France de ce dimanche 12 avril, on apprend qu'à Nantes-Métropole le PS et l'UMP s'accusent mutuellement d'avoir laissé "fuiter" des informations sensibles dans la presse.
De là à suggérer que le PS et l'UMP posséderaient en commun des secrets de famille qu'il vaut mieux cacher au public innocent !
En tous cas, comme Ouest-France ne révèle pas de quoi il s'agit, on en est réduit aux suppositions de bonne foi : serait-ce le coût réel de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? du transfert inutile et ruineux du Centre hospitalier et du M.I.N. ? de l'étrange rénovation du Musée des Beaux-Arts ? des plans secrets du futur centre commercial de la Petite-Hollande ? Maintenant devinez si vous l'osez. 
 
 

jeudi 9 avril 2015

"Permis de mutiler" : communiqué émanant de la Coordination des opposants au projet d'aéroport de NDDL

Communiqué de presse

Permis de mutiler

Les membres de la Coordination des opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, présents à la réunion du 8 avril 2015 à Notre Dame des Landes, s'indignent du classement sans suite des plaintes contre la police déposées par les six blessés du 22 février 2014 à Nantes.

Ce classement sans suite signifie exactement que le fait, pour des fonctionnaires de police, de blesser ou mutiler à vie des manifestant et des journalistes, ne mérite même pas instruction par un juge ayant mission de le faire.

Alors que des milliers de photos ont été prises le 22 février, est-il crédible, hors enquête par un juge d'instruction indépendant, que toute identification des auteurs soit impossible ? Alors que des photos ont servi pour repérer des dizaines d'individus, afin de les juger en comparution immédiate, avec des sanctions exorbitantes, hors de toute juridiction connue !

  • Ce classement sans suite est un blanc-seing à l'usage tous azimuths, par la police, des armes les plus dangereuses, hors de toute légitime défense !
  • C'est un blanc-seing à l'obstruction du travail des journalistes !
  • C'est une garantie d'impunité, c'est un permis de mutiler, voire de tuer (comme à Sivens) que l'Etat donne à ses gardiens ! La France s'indigne pourtant bien fort des dérapages aux USA...

Par ce classement sans suite, le pouvoir condamne une fois de plus les citoyens à douter de cette justice qui refuse de les protéger.

Nous poursuivons notre soutien aux blessés et nous joindrons à leurs efforts pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de leurs mutilations.

Le 8 avril 2015

Contacts presse :
Dominique Fresneau
Geneviève Coiffard-Grosdoy

mardi 7 avril 2015

Déni de justice à Nantes : les six plaintes du 22 février anti-aéroport classées sans suite !

Demain 8 avril, la presse écrite nantaise devrait confirmer une annonce tombée ce mardi soir : 
Après plus d'une année d'attente, la Procureure de la République aurait décidé de classer sans suite les six plaintes contre la police déposées après la manifestation anti-aéroport du 22 février 2014, parmi lesquelles trois plaintes déposées par des jeunes hommes rendus infirmes permanents de la vision par des tirs de flash-ball LBD.
Le Parquet aurait justifié cette décision au motif qu'il n'y aurait "pas d'éléments permettant de caractériser une infraction".
Il ne s'agit pourtant que de... crimes aggravés, selon les articles 222-9 et 222-10 du Code pénal, passibles de la Cour d'assises.
Or les victimes ont droit à un procès contradictoire et public, ainsi que toute la société, et d'abord à une enquête menée par un juge d'instruction indépendant.
Alors que plusieurs tribunaux en France (Bobigny, Mayotte) ont condamné dernièrement des policiers auteurs de tirs au flash-ball LBD, le Parquet de Nantes refuse même d'ouvrir une instruction.
N'est-ce pas un déni de justice particulièrement révoltant au regard des lourdes condamnations visant par ailleurs des manifestants anti-aéroport ?
Nous appelons à un sursaut de la société civile et des organisations démocratiques et syndicales, et en particulier des associations de défense des droits de l'Homme.
Bien entendu, cette décision du Parquet est susceptible d'être contestée, dans les procédures et dans le débat public légitime. 
Nous en appelons également par ailleurs solennellement au Barreau des avocats de Nantes : il n'est pas normal que dans une société démocratique un tel déficit de justice et de défense soit possible.
(Dépêche OBSLAB).

samedi 4 avril 2015

Le destin d'une porte cochère nantaise


Tous les Nantais ont vu un jour cette vieille porte douée d'un charme discret mais tenace. Située juste en face de l'axe de l'église baroque Sainte-Croix, elle n'est pas pour rien dans la singularité qui fait de cette placette incomparable le seul site « vénitien » de Nantes.


Voir photo de l'église :


Cette belle porte nous apparaît comme une rare et élégante réplique de fronton cintré dit « brisé ».



Or si on lit l'affiche réglementaire posée sur l'objet (photo prise ce samedi 4 avril 2015), cette porte fatiguée mais encore vaillante devrait être prochainement « remplacée ». Nous eussions mille fois préféré le mot : « restaurée » !

Car remplacée par quoi ? Par une plaque grillagée en aluminium et plexiglas avec digicode ?

Que va devenir cet ouvrage de menuiserie ? Une épave envoyée aux déchets encombrants ? Une aubaine de brocanteur antiquaire ?

Dans ce secteur protégé, nous formons le vœu que l'architecte des Bâtiments de France exige maintenant que cette porte ne disparaisse pas, et ceci avant que l’irréparable ne soit commis comme cela arrive trop souvent à Nantes.

Et que l'adjoint délégué auprès de madame le maire de Nantes, monsieur Alain Robert, soit aussi vigilant dans cette affaire qu'il l'a été lors de la construction de l'immeuble « Carré Bouffay », à proximité, et qu'il le sera lors de la discussion sur la nécessité de bétonner l'esplanade de la Petite-Hollande avec des immeubles commerciaux de 12 mètres de haut.


jeudi 2 avril 2015

Première impression de ce que nous avons entendu ce soir au "grand débat" sur l'aménagement de la Petite-Hollande à Nantes

Première impression de ce que nous avons entendu ce soir (au "grand débat" sur l'aménagement de la Petite-Hollande à Nantes, voir notre message précédent, daté de ce 2 avril), avant un compte-rendu plus précis :
Sur la forme : pas d'élus présents mais des technocrates, des débats réduits à des auditions fâcheusement privées de questions issues de la salle (!).

Sur le fond : un sentiment de flou et de complexité perplexe qui correspond peut-être à la réalité de l'embarras des aménageurs de Nantes ? ou bien à une volonté de dissimulation ?

En tous cas ce flou laisse entendre qu'aucune option n'a encore été choisie. Et nous entendons bien les promesses de ne pas sacrifier le marché forain de la Petite-Hollande du samedi matin, de créer un paysage qui ne sacrifierait pas la vue primordiale sur la Loire et le large, d'inventer une ambiance de créativité et de culture sur le site.

Même si nous retenons que l'option lourde de construire 30 000 mètres de carrés de surface commerciale avec des hauteurs de 12 mètres n'est pas écartée. Conclusion : vigilance ! 


Un centre commercial sur la Petite-Hollande ? On en saura peut-être plus ce jeudi soir 2 avril.

Un centre commercial sur la Petite-Hollande ? On en saura peut-être plus après l'audition publique qui aura lieu ce soir jeudi 2 avril à 18 heures.

Communiqué sur l'agenda du « Grand débat »
http://www.nanteslaloireetnous.fr/agenda

« 02 avril - Audition publique- 18H - Centre des expositions de Nantes Métropole

Audition publique sur le thème « Loire, cœur métropolitain, attractivité et qualité urbaine », avec l'architecte-urbaniste Bruno Coussy, missionné par Nantes Métropole pour établir le projet de centre ville en préalable à la révision du plan de sauvegarde et de mise en valeur de Nantes. Puis c'est Philippe Vincent qui nous présentera la dimension commerciale et les enjeux de sa prise en compte pour le centre ville historique, et enfin Bruno Fortier, architecte- urbaniste, Grand Prix de l’Urbanisme, intervenant sur Nantes depuis plusieurs années et actuellement missionné pour la définition de l’avenir de la Place de la Petite Hollande. »

Ce centre d'exposition se situe au Siège de Nantes Métropole, près de la Cité des Congrès
2 cours du Champ de Mars
44 923 Nantes
Ligne 4  arrêt Cité internationale des Congrès

Selon Presse-Océan de ce jeudi matin (notre photo), l'un des intervenants, Philippe Vincent, n'est autre qu'un représentant du cabinet Clipperton développement qui a été retenu par les élus nantais pour l'appel d'offre d'aménagement de la place de la Petite-Hollande.