OBSLAB

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mercredi 16 décembre 2015

Du nouveau pour l'esplanade de la Petite-Hollande à Nantes, ce mercredi 16 décembre 2015 ?



La nouveauté, c'est que Jean-Pascal Hamida dans Presse-Océan a révélé ce mercredi matin que la mairie va lancer un concours international « pour rouvrir la place de la Petite-Hollande sur la Loire ».

Et surtout, à cette occasion, selon le journal quotidien nantais, la maire de Nantes Johanna Rolland aurait déclaré : « Non seulement le marché sera maintenu sur la place de la Petite-Hollande mais jamais nous n'y construirons un centre commercial ». (Voir photos).




Des propos enfin plus clairs sur les intentions municipales, qui toute la journée ont fait le buzz, notamment sur les réseaux sociaux, où des adjoints au maire se félicitaient de ce qui ressemble à un virage de la politique d'aménagement nantais, suite probablement à un arbitrage interne qui aura peut-être défavorable aux prétentions affichées du patronat local de l'immobilier.

Peut-être aussi que notre mobilisation n'y a pas été pour rien, et nous remercions ici les Nantais, les usagers du marché du samedi matin, les commerçants, les amoureux du paysage nantais et du patrimoine, qui se sont inquiétés d'un risque de nouveau bétonnage commercial, encore plus laid et invasif que le mastoc « Carré-Feydeau » infligé devant le Château-des-Ducs et le miroir d'eau.

À cet égard, il faut saluer les nombreux Nantais qui avaient partagé notre message sur la page Facebook « À Nantes, sauvons notre marché populaire de la Petite Hollande », le 9 octobre dernier, qui avait été finalement lu par plus de 5000 personnes, à la suite d'une information assez alarmante de Presse-Océan, déjà, qui annonçait en grand titre... le contraire de ce qu'on nous assure aujourd'hui : 30 000 mètres carrés d'espaces culturels et commerciaux, ainsi qu'un déménagement de la médiathèque (!).

Voir ici :




Merci donc à tous les Nantais vigilants.

On remarquera que certains prétendent désormais que nous avons rêvé, que jamais telle n'avait été l'intention de l'équipe municipale, que nous aurions été victime d'un mirage doublé d'un sérieux esprit de complot ou de conspiration.

À ceux-là, il faut quand même rappeler ce qui figurait très clairement sur le site très officiel de la ville de Nantes, il n'y a pas si longtemps, et même pendant la récente campagne des élections municipales, qui a été l'occasion de créer l'OBSLAB, à partir des Entretiens de la Perle. (OBSLAB : « Observatoire-laboratoire de la démocratie locale, en pays nantais et ailleurs ».

Voir nos deux captures d'écran.



(Captures d'écran, de pages aujourd'hui disparues, du site internet officiel de la mairie de Nantes !)


Voir également des articles de Philippe Gambert parus dans Ouest-France, les 14 septembre 2013 et 4 mars 2014.




Ne boudons pas notre plaisir si les derniers arbitrages pèsent maintenant dans un autre sens, et attendons une confirmation claire du résultat du futur concours d'architectes.

Ou plus exactement, soyons vigilants pour que la commande publique et le libellé de ce concours d'architecte soient bien clairs en excluant toute hypothèse de construction bétonnée mettant en danger le marché populaire du samedi matin ou la beauté du site et son dégagement face à l'horizon fluvial.

Conclusion : maintenons évidemment la mobilisation citoyenne !

Les internautes en auront d'ailleurs l'occasion lundi prochain 21 décembre, s'ils disposent d'un module de visioconférence ou d'un compte twitter, car ce jour-là à 19 heures, Johanna Roland échangera en direct vidéo avec des Nantais-es lors d'une discussion en ligne via Google Hangouts.

Tous les détails techniques ici :


Une bonne occasion pour lui poser directement les questions que vous avez sur le cœur, sur le site de la Petite-Hollande, mais aussi sur tous les sujets qui vous concernent, tels le déménagement au forceps du CHU sur l'île de Nantes, et puis aussi sur l'horizon à proximité immédiate du site des anciens chantiers navals, qui semble devoir s'obscurcir avec la constructions d'imposants immeubles, comme l'indique ceci : https://www.facebook.com/255912917913114/photos/a.256053591232380.1073741828.255912917913114/499812503523153/?type=3&theater, où l'on apprend que l'un des investisseurs immobiliers retenus serait la firme Vinci, constructeurs bien connu à Notre-Dame-des-Landes !


 (Infographie sur de nouveaux immeubles sur la rive faisant face au quai de la Fosse, Ouest-France, 12 novembre 2015).





dimanche 18 octobre 2015

Compte-rendu de la dernière réunion de l'OBSLAB. - Communiqué élections régionales


Compte-rendu de la dernière réunion de l'OBSLAB qui a eu lieu samedi 26 septembre 2015 à la Perle.

La réunion a épuisé tous les points à l'ordre du jour, dans le suivi de discussion suivant :

1 - Bilan de notre stand au rassemblement de l'été dernier à Notre-Dame-des-Landes. > Positif pour ce qui est des contacts développés sur place, notamment avec les plus jeunes militants, et de notre contribution à l'hommage à Rémi Fraisse. On réclame plus de volontaires sur place.

2 – Regroupement entre l'OBSLAB et l'association NEUF (Nantes est une fête). > Le principe de ce regroupement est confirmé, sous la forme d'une participation croisée : l'OBSLAB adhérera comme personne morale à NEUF, et NEUF fera de même. Mais les deux entités pourront développer une activité distincte et autogérée, dans leurs champs d'activité spécifiques.

3 – Élections régionales. > Notre groupement composé de « sans-parti », n'ayant aucune vocation à présenter des candidatures, diffusera un communiqué invitant les partis situés à la gauche du PS (principalement les écologistes et les composantes du Front de gauche) de se regrouper au lieu de se diviser, et que leurs négociations soient publiques et ouvertes aux sans-parti, avec possibilité de participation effective. (voir plus bas le texte du communiqué).

4 – Art patrimonial monumental à Notre-Dame-des-Landes. > Pour suivre cette idée originale, l'OBSLAB va mettre en place une veille intellectuelle afin de repérer des noms connus ou inconnus d'artistes qui pourraient oeuvrer sur le site du futur aéroport.

5 – Projet de bétonnage de la Petite-Hollande à Nantes. > Bilan de notre participation au « grand débat » sur la Loire, un peu laborieux, puisque nos contributions avaient disparu du site et qu'il a fallu en redemander la publication. L'OBSLAB va réactiver la page Facebook « A Nantes, sauvons notre marché populaire de la Petite-Hollande », comme lieu d'information et de mobilisation.
(Nota : le week-dernier du 10 octobre, l'un des communiqués de cette page OBSLAB était largement partagé et lu plus de 4000 fois.)
D'autre part, l'OBSLAB va missionner l'un de ses membres pour savoir ce que devient l'étude commandée par Nantes Métropole sur le site de la Petite-Hollande, et prévoit une distribution prochaine de tracts sur le marché du samedi matin.

6 – Suivi de la solidarité avec les victimes de flash-ball et balles policières. > L'OBSLAB va chercher et solliciter des journalistes et écrivains qui pourraient rendre compte de l'expérience intime et humaine des victimes. Une information est donnée sur l'invitation à manifester au Pont-de-Buis le 26 octobre (Finistère), devant une manufacture de munitions policières.

7 – Point divers. > La prochaine réunion ouverte à tous et toutes, est proposée le 7 novembre à 11 heures comme d'habitude, au café La Perle, rue du Port-au-vin à Nantes, suivie d'un apéro amical.


Texte de communiqué sur les élections régionales :

L'Obslab, « Observatoire-laboratoire de la démocratie locale, à Nantes et ailleurs », créé à partir des « rendez-vous de la Perle » qui invitaient les forces alternatives à s'unir pour les dernières élections municipales nantaises, comme à Grenoble, déclare :
Notre groupement composé de citoyens « sans-parti », n'ayant aucune vocation à présenter des candidatures, lance un appel « désintéressé » aux partis situés à la gauche du PS (principalement les écologistes et les composantes du Front de gauche), au nom des aspirations qui les unissent : résistance au néo-libéralisme et au projet de Traité transatlantique, solidarité avec les migrants, solidarité avec les victimes de la répression d’État et aux abus de pouvoir, combats écologiques dont le refus de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
L'OBSLAB les invite à se regrouper pour les élections régionales au lieu de se diviser, comme cela est déjà possible dans plusieurs régions, et que leurs négociations soient publiques et ouvertes aux citoyens ordinaires sans-parti, avec une possibilité de participation effective aux processus décisionnaires, dans le but de créer une dynamique sociale et culturelle motivant les abstentionnistes et permettant ultérieurement de créer un rapport de force. Nous avons bien noté qu'un tel processus transparent n'a pas été possible lors des dernières municipales à Nantes, ce qui en confirme la nécessité.


dimanche 11 octobre 2015

Alerte sur la Petite-Hollande

Vendredi matin 9 septembre, l'OBSLAB a publié sur sa page Facebook

https://www.facebook.com/Obslab-1556461171272119/timeline/

et sur celle spécifique dédiée à la Petite Hollande

https://www.facebook.com/A-Nantes-sauvons-notre-march%C3%A9-populaire-de-la-Petite-Hollande-255912917913114/timeline/

une alerte invitant à lire le Presse-Océan du jour et à s'informer sur les projets municipaux qui restent incertains et maintiennent la menace inacceptable de construire 30 000 mètres carrés de surface commerciale sur le site.

Il est question également d'une étonnante destruction de la médiathèque Jacques Demy.

Cette information de l'OBSLAB sur la page FB "A Nantes sauvons notre marché populaire de la Petite-Hollande" a été largement partagée et a été lue par plus 4000 personnes en 24 heures.

"Merci à tous et toutes pour votre vigilance et gardons cette page FB comme point de d'information et de mobilisation".


mercredi 23 septembre 2015

Objet : Inviter l'art monumental patrimonial et paysager dans la lutte contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes


À l'ACIPA, Aux Zadistes, à tous et toutes,


Objet : Inviter l'art monumental patrimonial et paysager dans la lutte contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes


Cher-e-s ami-e-s,

Vous le savez bien mieux que moi :

L'action contre le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes et contre tous les grands projets nuisibles et imposés (associée à la défense urgente de la terre/Terre, au double sens du sol agricole nourricier et de la survie de la planète hôte de l'espèce humaine), c'est un « fait social total ».

Au sens où il mobilise l'ensemble des domaines de la vie collective et personnelle : écologie globale, enjeux politiques, économie, agriculture, géographie, urbanisme, connaissances techniques, mais aussi ressources psychiques et corporelles de chacun et chacune, langage, éducation, pratiques démocratiques, et même philosophie concrète en tant que réflexion sur le sens profond de notre destinée humaine, etc.

Mais il y a encore un dernier grand domaine de la vie humaine qui n'a pas encore été suffisamment engagé jusqu'à maintenant à Notre-Dame-des-Landes, c'est l'Art.

(Encore que l'Art vivant, notamment musical, a déjà été sollicité brillamment avec les nombreux artistes venus sur place et les créations originales de chansons comme celles de Dominique Loquais et du Hamon-Martin Quintet, et bien entendu les arts plastiques avec l'expo-randonnée "Landes'Art" à Notre-Dame-des-Landes qui s'est déroulée avec grand succès pendant les mois d'été de 2005 à 2014).

Nous pouvons aujourd'hui convier dans la lutte commune les armes radicales et non-violentes spécifiques, de l'Art, en particulier, de l'art patrimonial monumental et pérenne, du « land art » (art paysager).

Pour cela, nous proposons que le tracé des pistes d'aéroport prévues par la firme Vinci soit semé de statues monumentales gargantuesques et indestructibles dont la création collective sera un acte artistique profond, et un acte politique de révolte et de conscientisation.

Nous proposons que l'oeuvre soit durable en pierre monumentale naturelle sculptée, car elle ainsi elle est reliée à la fois au passé, au présent et au futur :

1 - au passé, car nous reprendrons ici même la grande tradition mégalithique armoricaine des premières civilisations agricoles autochtones ;

2 - au futur, car nos statues dressées en vigies contre le projet d'aéroport seront le signal donné aux générations futures que l'Art peut durer et témoigner au delà des passions capitalistes actuelles : au delà du court terme de notre lutte difficile contre les bétonneurs et contre les policiers du pouvoir, nous nous enracinons dans le long terme en envoyant un message en pierre naturelle à nos descendants, à qui nous empruntons cette terre ;

3 - au présent, car ce sera notre œuvre volontaire, ici et maintenant.

Pour illustrer la faisabilité technique et artistique de ce projet, nous nous appuyons évidemment sur l’île de Pâques et autres exemples patrimoniaux de l'humanité (Mont Rushmore, statue de la Liberté, statue de Stalingrad, bouddhas géants, etc), mais d'abord sur un exemple tangible : la récente création d'une « Vallée des Saints » en Bretagne occidentale. (Voir ci-joint l'article et photos paru dans le journal Ouest-France OF, lundi 3 août 2015).

Si nous les résistants, nous parvenons à implanter des sculptures monumentales à Notre-Dame-des-Landes, nous bénéficierons alors d'un agenda très favorable de dates mobilisatrices, qui complétera notre répertoire de luttes radicales et non-violentes :
  • souscriptions publiques,
  • implantations collectives,
  • inaugurations officielles et parrainages de personnalités,
  • programme d'ajouts de nouvelles statues, toujours évidemment dans l'axe des pistes du projet d'aéroport.

Sans oublier le pire pour Vinci et pour la police : si par aventure ils tentaient un coup de force à NDDL, ils se verraient infliger une défaite morale et politique accablante, en devant endosser devant tous la destruction brutale d'oeuvres d'art visibles de loin, en plus de l'écosystème bocager, ce qui les mettrait au rang des régimes totalitaires détruisant des œuvres dissidentes ou non-conformes, ou des intégrismes obscurantistes qui dynamitent le patrimoine de l'humanité.

Le tout sous l'oeil des médias et de l'opinion publique mondiale, tandis que nous lancerions une campagne internationale de boycott actif de tous les équipements de la firme Vinci à travers le monde : parkings, autoroutes, aéroports...

L'exemple de la Vallée des Saints indique qu'une statue-menhir géante coûte environ 15 000 euros par sculpture (frais de transport et implantation compris ?).

Sur la base provisoire de ce chiffre, nous établissons donc les besoins financiers à 15 000 euros, soit 750 donateurs à 20 euros chacun ou bien 2500 donateurs à 6 euros chacun. C'est à notre portée.

Chaque donateur verrait s'il le souhaite son nom ou son pseudonyme gravé pour durer sur le socle de la statue.

Celle-ci sera choisie sur maquette et commande collective et après discussion avec les artistes sculpteurs.

Bien entendu, il ne s'agirait pas d'une seule statue géante, mais d'une galerie augmentée chaque année et instaurant un ensemble mégalithique monumental exceptionnel, et relié symboliquement aux autres luttes formées en ZAD, dans le monde entier.

Comme thème de la première statue inaugurée, nous invitons les souscripteurs, l'Acipa et les Zadistes à choisir une personnification politique entre mythologie et allégorie, comme l'avaient fait les étudiants chinois révoltés sur la place Tian'anmen à Pékin en 1989, en édifiant une statue géante dénommée « Déesse de la démocratie » (voir photo).

À Notre-Dame-des-Landes, une première statue pourrait donc être dédiée à la Terre-mère nourricière, autrement nommée poétiquement Gaïa ou Pachamama (selon les civilisations grecques et andines pré-colombiennes).

Ce serait une personnification allégorique de notre combat, de même que d'autres statues pourraient être ensuite dédiées à la Démocratie, à l'Écologie, à la Fraternité-Sororité, à la Révolte, à l'Autogestion, à la Paysannerie nantaise, à l'Eau, au Vent, au Bocage, au Triton crêté, etc.

Chaque composante de la lutte anti-aéroport pourrait d'ailleurs autogérer son propre projet de statue monumentale.

Qu'en pensez-vous ?

À Nantes, à l'équinoxe d'automne du 23 septembre 2015,

amicalement,

LD


(Ce thème de proposition artistico-revendicatrice est proposé dans le domaine public et sera mis en discussion notamment lors de la prochaine réunion des « Entretiens de la Perle », ouverts à tous, de l'OBSLAB, Observatoire-laboratoire de la démocratie locale en pays nantais, le samedi prochain 26 septembre à 11 heures, au Café La Perle, 8, rue du Port-au-Vin, à Nantes).

 Ouest-France, 3 août 2015

Site internet de la Vallée des Saints

La Déesse de la démocratie des étudiants chinois à Pékin en 1989

L'une des nombreuses répliques de la statue de la Déesse de la démocratie

Ile de Pâques

mardi 22 septembre 2015

Ordre du jour des prochains "Entretiens de la Perle", ce samedi 26 septembre 2015 à Nantes

Les prochains « Entretiens de la Perle », assemblée générale de l'OBSLAB, auront lieu ce samedi 26 septembre entre 11 heures et 12h30 au café La Perle, 8 rue du Port-au-Vin (entre Commerce et place Royale à Nantes).

OBSLAB : Observatoire-laboratoire de la démocratie locale en pays nantais

Ces entretiens sont ouverts à tous.

L'ordre du jour proposé est le suivant. (Si vous ne pouvez pas assister physiquement à cette réunion, vous pouvez faire part de vos avis souverains en répondant maintenant à ce message par le même canal ou en commentaires).

1 – Bilan de notre présence au rassemblement estival à Notre-Dame-des-Landes, avec les jeunes de la « Semaine de la Résistance »

2 – Rapprochement entre l'Obslab et l'association Nantes Est Une Fête (NEUF), qui organise entre autres la Fête des langues de Nantes.
Nous proposons une unification des deux entités, non pas sous la forme d'une fusion-adhésion-absorption, mais sous la forme d'une étroite « participation croisée » : l'OBSLAB deviendrait personne morale adhérente de NEUF et de son côté NEUF deviendrait symétriquement composante structurante de l'OBSLAB. Ainsi chaque entité poursuivra sa mission autonome tout en affichant publiquement que les buts et les moyens sont communs. (Si vous n'êtes pas d'accord ou si vous voulez différer cette union pré-annoncée depuis le printemps dernier, il faut vous manifester d'ici samedi).

3 – Problématique d'une union possible à la Grenobloise entre Ecologistes et Front de gauche.
Faut-il réactiver notre intuition lancée à l'occasion des dernières municipales ? Nous proposons que l'OBSLAB publie prochainement un communiqué invitant les partis concernés à s'unir au lieu de s'associer électoralement au PS, et à associer en toute transparence la société civile à leurs discussions, en vue des prochaines élections régionales. Eventuellement, l'OBSLAB pourrait prendre l'initiative d'une réunion publique (sachant que nous sommes « sans parti »,  et sans vocation à être candidats nous mêmes à une fonction électorale).

4 – Projet original invitant l' "Art monumental patrimonial" dans l'action commune contre le projet d'aéroport (ce projet sera divulgué sur le site internet de l'OBSLAB et sa page Facebook d'ici samedi).

5 – Bilan et suites de notre vigilance sur le sort de la place de la Petite-Hollande – Gloriette, et de notre participation au « grand débat » sur la Loire.

6 - Bilan et suite de notre campagne sur les mutilés par les tirs policiers au Flash-ball.

7 – Points divers. Apéritif partagé.

mardi 4 août 2015

Michel Tarin, toujours présent

Bien que nous soyons en plein été, la vaste salle était trop petite tout à l'heure ce 4 août pour accueillir tous les amis et compagnons de lutte rassemblés pour la cérémonie d'adieu à Michel Tarin.

Toutes les personnes qui y ont pris la parole ou ont chanté étaient de très belles personnes.

Par les baies ouvertes, on voyait le vent balancer les ramures des arbres.

(Michel a fait partie de cette génération de paysans nantais autogestionnaires, intrépides, généreux, inventifs, qui avec Bernard Lambert ont fondé les Paysans-travailleurs puis la Confédération paysanne, ont combattu aux côtés des ouvriers en mai 1968, ont porté opiniâtrement le soutien au Larzac, ont défendu les paysans endettés et installé des jeunes sur les terres des nobliaux et des notables. Puis Michel a été une très grande figure de la résistance au projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Fiers d'avoir marché sur ses pas.)

mercredi 22 juillet 2015

Après le « Voyage à Nantes », le « Départ de Nantes » ?


Joli tête à queue, ce mercredi matin 22 juillet 2015, dans l'édition nantaise de Ouest-France, page 12, où l'on apprend que la structure para-municipale culturo-touristique « Le Voyage à Nantes » ne se contente pas d'inciter ardemment les touristes mondialisés à choisir de passer par Nantes, mais qu'elle se dévoue également pour inciter les Nantais (ceux qui en ont les moyens) à... en partir, et le plus loin possible, à l'aide d'une convention insolite avec une agence de voyages qui propose des destinations en France et à l'étranger (notre document 1).
 
Il est vrai que partir, c'est aussi revenir chez soi un peu plus tard, ce qui peut se considérer comme une forme de tourisme intérieur très enrichissant culturellement.

Les ménages nantais cloués au sol pendant l'été faute de moyens économiques vous en diraient plus sur ce voyage immobile, au moment où même l'augmentation du prix du ticket de tram et bus évoque l'ivresse et la volupté d'un luxe exotique.

Par une coïncidence en forme de clin d'oeil, ce même journal nous apprend (page des annonces judiciaires et légales) que le Voyage à Nantes n'est pas la seule structure publique nantaise à « favoriser ceux partent », comme le fameux Neptune de la devise héraldique.
En effet, on y apprend que les besoins en voyages « en France et à l'étranger » des cadres de la mairie de Nantes, et des élus, justifient un volume tel qu'il requiert un marché public pluri-annuel (notre document 2, toujours dans ce Ouest-France du 22 juillet).

Il ne saurait être question de mettre en doute l'utilité de ces missions, absolument nécessaires au rayonnement de la métropole, y compris et surtout si cet appel d'offre précise que ces voyages municipaux concerneront également les « déplacements professionnels » et ceux entrepris « dans le cadre des congés bonifiés », ainsi que les « déplacements des familles des agents » et aussi celles de mesdames et messieurs les « invités ».

Du moment qu'ils payent de leur poche, il faudrait être de bien mauvaise foi pour y voir du mal, dans une ville en pleine « co-construction », qui prend son « nouvel élan », quitte à dégager quelques tonnes de gaz à effet de serre.

Ceci dit, avec tous ces gens pressés d'aller voir ailleurs, il n'est pas étonnant qu'il nous faille d'urgence un aéroport tout neuf à Notre-Dame-des-Landes ! Avec des barbelés et des miradors 5 étoiles, pour en éloigner les manants ?







dimanche 12 juillet 2015

De l'hôpital de Nantes au destin grec

On vient d'apprendre cette semaine que les dirigeants de l'hôpital de Nantes (technostructure et élus locaux) ont été parmi les plus irresponsables de France en matière d'emprunts toxiques.

Et vous êtes sérieux quand vous espérez que les mêmes personnes auront été plus sages quand elles ont décidé de détruire et déménager cet hôpital ?

Et si la métropole nantaise, contrariée dans sa vocation industrielle et navale, isolée des lignes à grande vitesse qui iront à Rennes et à Bordeaux, ruinée par des chantiers inutiles et dispendieux tels que l'hôpital, le marché d'intérêt national, l'aéroport, le musée des beaux-arts..., devait avoir un jour le destin cruel de la Grèce ?

Autant y penser maintenant, mesdames et messieurs les élus locaux, les journalistes et les magistrats de la Chambre régionale des comptes !

jeudi 9 juillet 2015

Hypothèses sur le profilage exceptionnel du nouveau sous-préfet chargé de l’aéroport Notre-Dame-des-Landes, Stéphan de Ribou.


Et bé, ils ne l'ont pas choisi par hasard le nouveau sous-préfet nommé à Nantes pour « piloter » la phase finale du dossier du projet d'aéroport à NDDL.

Si l'on lit le journal Presse-Océan de ce matin jeudi 9 juillet 2015, cet homme a tout pour ce qu'il faut pour « incarner des valeurs » (selon une expression à la mode), les valeurs « de gauche » bien entendu, revue et visitées par monsieur Valls.

(Après tout, on a bien un ministre Macron qui vient de révéler sa nostalgie d'un pouvoir royal...)

Voyons donc ce sous-préfet aux champs qui vient d'arriver à Nantes : 62 ans, artisto estampillé « Stéphan 'DE' Ribou », père de famille nombreuse avec sept enfants, amateurs de motos anciennes, et surtout militaire de carrière, ancien officier d'infanterie.

Presse-Océan ce matin : « Son bureau arbore des petits airs d'état-major, avec des cartes du département épinglées sur les murs. Le nom de Notre-Dame-desLandes y figure en gros caractères ».

Maintenant, pour en savoir plus, on pourrait se demander quelles ont été les états de service de ce Stéphan dans l'armée de terre.

Car en effet, cela pourrait nous donner des indices sur les mois à venir, placés sous le signe la fameuse « fermeté » du premier ministre Valls.

Hypothèses (...) :

Voir le texte complet avec les quatre hypothèses plus une, ici : 

http://lucky.blog.lemonde.fr/2015/07/09/hypotheses-sur-le-profilage-exceptionnel-du-nouveau-sous-prefet-charge-de-laeroport-notre-dame-des-landes-stephan-de-ribou/



mardi 16 juin 2015

Nouveau dépôt de "cahiers d'acteurs" pour le "Grand débat sur la Loire"

Rajout dernière minute : les deux cahiers perdus sont finalement diffusés 

L'administration du "Grand débat sur la Loire" nous informe ce soir que les deux "cahiers d'acteurs", disparus en mai dernier, sont finalement diffusés sur son site officiel.

http://www.nanteslaloireetnous.fr/participer/les-cahiers-d-acteurs

Lien direct vers le cahier de l'OBSLAB, Observatoire laboratoire de la démocratie locale :
http://www.nanteslaloireetnous.fr/medium/W1siZiIsIjIwMTUvMDYvMTYvMWdpYzdvcGl3MV9PQlNMQUIucGRmIl1d/OBSLAB.pdf?sha=90180f9fb31c4e8e

Lien direct vers le cahier de NEUF, Nantes est une fête :
http://www.nanteslaloireetnous.fr/medium/W1siZiIsIjIwMTUvMDYvMTYvM3hyYTFhODFsZ19OZXVmLnBkZiJdXQ/Neuf.pdf?sha=48e64ab765c79e8f

  * * *


Bonjour,
Comme suite à votre mail du 1er juin et à notre conversation téléphonique de ce jour mardi 16 juin, je prends acte volontiers que l'organisation du Grand débat sur la Loire s'excuse pour la disparition de nos deux "cahiers d'acteurs", disparition inexpliquée malgré que nous ayons eu à la mi-mai un mot de récépissé d'envoi, et qu'elle l'attribue à un incident technique.

Je note également que vous vous engagez à publier ces cahiers et à en tenir compte dans votre bilan global du débat.

Je vous renvoie donc ces deux cahiers en l'état, en pages copiées sous format JPEG (en soulignant bien qu'il s'agit de deux cahiers de deux organismes distincts : L'OBSLAB, Observatoire de la démocratie locale, et l'association NEUF, Nantes Est Une Fête, même si les co-signataires sont souvent les mêmes personnes, les deux organismes étant partenaires).

Je pense que votre webmaster devrait réussir à reconstituer les fichiers perdus à partir de ces fichiers en JPEG, en copiant-collant les textes ou les illustrations, quitte à faire des copies d'écran. S'il y a un souci technique, parlons-en.

Pour que vous n'ayez pas à ressaisir la totalité des textes, je vous en mets une reprise complète en format texte ci-dessous (en fichier attaché, également, et voir aussi ci-dessous).

J'en profite pour regretter ici que le recueil technique des cahiers soit contraint par un dispositif numérique aussi fastidieux...

Pour finir, je propose pour la bonne forme que vous confirmiez avoir bien reçu cet envoi du 16 juin, et que le Grand débat sur la Loire nous avise ensuite quand ces deux cahiers seront placés sur votre site.

Avec mes meilleures salutations,

Luc Douillard
obslab(at)numericable.fr neuf(at)numericable.fr




Reprise des textes 



1 - NEUF :





Nantes Est Une Fête (N.e.u.f.) : la Fête des langues chaque année et des parcours-mémoires de la Résistance et du mouvement ouvrier, des expérimentations sociales ouvertes à tous, telles que des campagnes municipales sans liste, le Réveillon du 1er mai contre les marchés financiers, l'initiative de solidarité « Je suis grec aussi »...





L'association Nantes Est Une Fête se fait ici le véhicule de l'expression des citoyens ci-dessous qui s'expriment en leurs noms propres comme signataires de ce cahier :

Luc Douillard

Emmanuelle Lefevre

Nicolas Marx

Yves Meston

Nicolas Moreau

Nathalie Torselli





Le recreusement des cours comblés

de l'Erdre et de la Loire,

et autres histoires de l'esprit surréaliste et amoureux des lieux





1 - Avant l'association Nantes Est Une Fête, il y a eu la campagne municipale sans liste du printemps 1989, « Nantes C'est Capitale ! », qui a invité entre autres à recreuser les cours comblés de l'Erdre et de la Loire. Cette campagne a eu alors un rôle très fort dans l'opinion publique locale, car elle répondait à un besoin profond de retrouvailles avec la vocation aquatique, fluviale et maritime de Nantes.

Même si nous sommes bien entendu conscient des contraintes techniques et budgétaires d'un tel projet ou « rêve » (au sens positif du mot), nous considérons que déjà sa seule expression était un enrichissement de la dynamique sociale de la ville. Et nous regrettons son traitement méprisant par l'équipe municipale élue en 1989, qui a ainsi négligé un élément précieux dans l'imaginaire nantais comme bien immatériel public (la force de l'esprit des lieux) et comme force motrice de réappropriation sociale et culturelle de la ville dans sa modernité et post-modernité.

2 - Nous redemandons donc, 25 ans plus tard, notre unique revendication tangible, qui était et demeure une demande rationnelle et constructive : une nécessaire étude d'impact transparente, pluridisciplinaire et contradictoire sur la possibilité d'un recreusement à Nantes, évoquant plusieurs scénarios différenciés et échelonnés.



3 – Nous demandons en particulier l'étude d'une première tranche de travaux partielle, en particulier la remise en eau fluviale du Château des ducs en le reliant au canal Saint-Félix.



4 – Toujours dans le cadre de l'extension de la dynamique sociale et imaginaire de Nantes, nous voyons avec sympathie la proposition de reconstruction du Pont-transbordeur.



5 – Mais nous émettons deux réserves : que le dessin du Pont-transbordeur ne gâche pas son dessein... En clair, nous sommes pour une esthétique moderne respectueuse du passé de l'édifice et de son esthétique sobre basée sur la ligne droite et le découpage dentelé dans le ciel inviolé.

6 – Par ailleurs, comme il semble difficile de construire le Pont-transbordeur à la seule place où il s'encadrait magnifiquement dans le site du centre-ville (c'est-à-dire en redondance avec l'actuel pont routier Anne-de-Bretagne), nous sommes plutôt opposés à une demi-mesure inesthétique et non-pratique à la hauteur du hangar à bananes, et nous optons plutôt pour une résurrection du pont-transbordeur dans un site plus éloigné où il sera vraiment utile : entre Trentemoult et Chantenay.



7 – Nous invitons à examiner sérieusement l'option du téléphérique.





8 – Nous invitons à déplacer la « barge » sur un autre site nantais moins crucial, où elle ne nuira pas à la sobriété des lignes de front de fleuve.



9 – Nous demandons l'ouverture d'un accès piétonnier sur la rive nord de la Loire entre le Maillé-Brézé et le Pont-Cheviré, avec des guinguettes (demande exprimée en commun avec l'OBSLAB, Observatoire-laboratoire de la démocratie locale, en pays nantais et ailleurs). Cette demande sera négociée avec le Port autonome qui libérera une partie de son emprise foncière.



10 – Quelque soient les hypothèses retenues, nous refusons toute option visant à boucher l'horizon unique vers le large en le surchargeant de nouveaux édifices ou de nouveaux ponts barrant la vue vers le large.



11 – Nous nous opposons à un franchissement routier (pont ou souterrain) de la Loire entre Chantenay et la rive sud, qui réintroduirait massivement la voiture en centre-ville en contradiction avec 40 années de politique publique depuis Alain Chénard, source de grave nuisance polluante et sonore, et d'embouteillages quotidiens ingérables sur le circuit des Boulevard Égalité-Liberté-des Anglais (au lieu d'installer de grands parkings en sud Loire pour que les automobilistes prennent matin et soir la voie de tram prolongée jusqu'à Château-Bougon)



12 – Nous refusons tout nouveau pont d'un tirant d'air inférieur à celui de Cheviré, afin de laisser à Nantes son rôle de port pouvant accueillir de grands bateaux



13 – Nous demandons une extension des lignes de navibus, avec de nouvelles escales et des lignes régulières vers l'aval et l'amont, et autour de l'ile de Nantes



14 – Nous demandons le maintien de la mémoire ouvrière et populaire du centre-ville et de l'ile de Nantes



15 – Nous revendiquons la réinstallation des halles du Bouffay sur leur site, pour réparer une grave erreur.



16 – Nous proposons la construction d'un amphithéâtre de plein air au bord de l'eau en centre-ville, doté d'un toit-préau et d'une cabine technique, pour pouvoir y tenir sans frais des débats citoyens (y compris improvisés) et des spectacles vivants musicaux et théâtraux (demande exprimée en commun avec l'OBSLAB, Observatoire-laboratoire de la démocratie locale, en pays nantais et ailleurs)














2 – OBSLAB :







Observatoire-laboratoire de la démocratie locale en pays nantais, créé durant l'hiver 2013-2014, à partir des Entretiens du café La Perle.







L'OBSLAB se fait ici le véhicule de l'expression des citoyens ci-dessous qui s'expriment en leurs noms propres comme signataires de ce cahier :

Luc Douillard

Jacques Laroche

Emmanuelle Lefevre

Nicolas Marx

Yves Meston

Nicolas Moreau

Thierry Prouteau

Nathalie Torselli







Une ville respectueuse de l'avenir : architectural, économique, social, écologique, culturel, démocratique.







1 – Nous formulons une opposition argumentée au transfert de l'Hôpital,

a/ car ce transfert coûteux déguise à l'opinion publique une réduction drastique des soins, avec la suppression de centaines de lits actuellement disponibles sur le site de l'Hôtel-Dieu et de l'Hôpital-Nord, afin de convenir avec les diktats du FMI et l'OMC sur la baisse des offres de santé publique et leur privatisation progressive chez les cliniques privées en situation concurrentielle.

b/ parce ce que l'accessibilité du site choisi et sa vulnérabilité pose problème dans l'Ile de Nantes.

c/ car le coût envisagé du transfert, déjà démesuré, n'est pas sincère, car il n’intègre pas l'indispensable création d'une voie de tramway supplémentaire, dont l'investissement considérable sera externalisé sur les contribuables nantais.

d/ car notre époque implique une sobriété et la réduction des grands chantiers dispendieux, afin de réserver la ressource financière, humaine et technique à la préservation des édifices existants et à leur rénovation et leur mise en conformité avec des nouvelles normes écologiques, grands gisements d'emplois utiles et indispensables.



2 – Nous réaffirmons notre opposition à tout projet de bétonnage du site de la Petite-Hollande / Gloriette.

a/ car nous ne voulons pas fragiliser le marché du samedi matin, unique en France, par sa dimension, ses opportunités, sa convivialité culturelle

b/ car ce site est exceptionnel par son harmonie esthétique et son histoire, et qu'il ne faut pas obstruer ou défigurer son harmonie

c/ car nous refusons la course au productivisme commercial et consumériste



3 – Nous demandons que la piscine de la Gloriette (Léo Lagrange) soit maintenue sur son site actuel



4 – Nous demandons l'ouverture d'un accès piétonnier sur la rive nord de la Loire entre le Maillé-Brézé et le Pont-Cheviré, avec des guinguettes (demande exprimée en commun avec l'association « Nantes Est Une Fête, N.E.U.F.). Cette demande sera négociée avec le Port autonome qui libérera une partie de son emprise foncière.



5 – Nous optons pour l'emploi de la voie SNCF existante sur pilotis surélevé dans l'ile de Nantes, et non la construction d'une dispendieuse ligne de tram (qui serait plus utile, elle, si elle était prolongée pour relier l'aéroport actuel sur le site de Château-Bougon)



6 – Nous proposons la construction d'un amphithéâtre de plein air au bord de l'eau en centre ville, doté d'un toit-préau et d'une cabine technique, pour pouvoir y tenir sans frais des débats citoyens (y compris improvisés) et des spectacles vivants musicaux et théâtraux (demande exprimée en commun avec l'association « Nantes Est Une Fête, N.E.U.F.).